« Outre le CV et une lettre de motivation bien élaborés, les jeunes postulants devraient avoir un minimum d’employabilité et de parcours ou découverte d’entreprise. Se renseigner au préalable sur les entreprises, entre autres les postes, les missions et les valeurs, s’avère indispensable », informe Emmanuel Cotsoyannis, responsable au sein de la société Miarakap. Il faudrait également que les jeunes travaillent sur leurs passions et leur employabilité. Ce parcours ne s’arrête jamais, depuis les études jusqu’en milieu professionnel. Se mettre à jour sur des formations, assister à des conférences, développer les compétences linguistiques et techniques, etc., sont essentiels pour ce faire, selon les conseils de la spécialiste.
Les « petits boulots » comptent
« Expérience ne veut pas dire occuper un poste pendant des années. Cela peut être les stages et les petits boulots effectués », précise la Présidente de l’amDRHe. Le fait d’être président d’une association à l’université, un membre de bureau ou un trésorier d’un groupement à l’église peuvent être considérés comme des expériences, à mettre en avant. Quant aux stages, il faudrait les faire dès les lycées, si les établissements le permettent. Sinon, un minimum de curiosité professionnelle auprès des entreprises où travaillent les parents, les familles et proches peut aider. Dans la plupart des cas, seules les grandes entreprises proposent des stages rémunérés, et ce, pour les étudiants répondant aux critères et pré-requis.
Face aux nombreux défis de l’insertion professionnelle des jeunes de nos jours, ils devraient tenir en compte les critères des entreprises, entre autres l’intelligence, l’intégrité et l’ambition. Les jeunes devraient savoir se vendre, c’est-à-dire mettre en exergue leurs valeurs et leurs atouts. Savoir s’adapter est aussi primordial, notamment face au développement constant des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle, d’après Patrick Ramiandrisoa, ingénieur en informatique. Dans tous les cas, les jeunes devront se former et s’informer puisque dans certains cas, les acquis à l’université ne sont pas forcément indispensables dans le monde professionnel...
Recueillis par Patricia R.